Pourquoi vendre un rein pour acheter un nouvel objectif ?

 

Lorsqu’on veut acquérir un nouvel objectif pour son appareil photo numérique, on est vite rebuté par le prix. Cependant, il existe pour la plupart des appareils des bagues d’adaptation qui permettent de monter de vieux objectifs argentiques.

L’avantage, c’est le prix. On peut en trouver en ligne de 30 à quelques centaines d’euros, selon le modèle, mais aussi sur les vide-greniers. Ainsi, j’ai acheté dernièrement une sacoche pour la modique somme de 10 € et celle-ci contenait un boîtier (Praktica super TL 1000) plus trois objectifs. Je me suis empressé de monter sur mon boîtier numérique un Pentor 35 mm 2,8 et de faire quelques essais. Le résultat est assez bluffant.

Il y a quand même quelques inconvénients :
Vous devez passer en mode manuel. Tous les automatismes sont bien sûr désactivés, à vous de régler vitesse et ouverture. Il n’y a plus d’autofocus, donc mise au point manuelle, et c’est là que les choses se compliquent. La plupart des appareils photo reflex argentiques disposaient d’un viseur équipé d’un dispositif d’aide à la mise au point, comme les microprismes ou l’anneau de mise au point. Eh bien là, nada ! Tout doit se faire à l’œil et on a intérêt à en avoir un bon.

Tout ceci pour dire qu’il faut, avec ce matériel, prendre son temps et donc revenir aux bases de la photographie. Fini le mitraillage, voire le mode rafale.

Dernier point, ces vieux objectifs sont faits pour le plein format. Donc, si comme moi, vous avez un APS-C, il faut convertir la focale. Ainsi, un 35 mm deviendra un 50 mm, un 50 mm deviendra un 75 mm, et un 135 mm, un 200 mm.

Conclusion, on peut s’amuser pour trois francs six sous. Certes, vous n’aurez peut-être pas le piqué ou le confort des derniers cailloux(cependant ils valent largement les zooms vendus avec les kits), mais le résultat offre un très bon rapport qualité/prix et vous retrouverez la joie de la « slow photographie ».

Samuel Herman Gottscho

Samuel Herman Gottscho (8 février 1875 – 28 janvier 1971) était un photographe américain d’architecture, de paysage et de nature.
Gottscho est né à Brooklyn à New York . Il acquit son premier appareil photo en 1896 et prit sa première photographie à Coney Island . De 1896 à 1920, il photographie à temps partiel, se spécialisant dans les maisons et les jardins, car il aime particulièrement la nature, la vie rurale et les paysages.
Gottscho croyait avoir créé certaines de ses meilleures œuvres à l’âge de 70 ans. En 1967, son travail botanique lui a valu la médaille du service distingué du New York Botanical Garden .

Émile Zola photographe

 

Émile Zola est décédé le 29 septembre 1902. Si on connait l’écrivain, on se souvient moins du photographe.

Vers la fin  de sa vie, Il est fasciné par la photographie, et c’est essentiellement des images de la vie familiale qu’il capture. Possédant jusqu’à une dizaine d’appareils photographiques, il a produit autour de sept mille plaques,( dont seulement deux mille ont été conservées) laissant un impressionnant reportage photographique pour l’histoire.

Amateur éclairé et autodidacte, Zola installe trois laboratoires photographiques (à Paris, Médan et Verneuil. Il développe lui-même ses négatifs, procède aux agrandissements et réalise toutes sortes d’essais avec des papiers de couleur ou des formats exotiques. 

« À mon avis, vous ne pouvez pas dire que vous avez vu quelque chose à fond si vous n’en avez pas pris une photographie. »
Émile Zola

Source : Wikipédia et http://www.pop.culture.gouv.fr pour les photos

Étienne Carjat

Baudelaire par Carjat 1865

Portrait de Charles Baudelaire, via Wikimedia Commons

Portrait de Charles Baudelaire, né le 9 avril 1821 et mort 31 août 1867 photographié ‘en 1866) par Étienne Carjat

Étienne Carjat né le 28 mars 1828 à Fareins et mort le 8 mars 1906 à Paris 10e, est un photographe, journaliste, caricaturiste et poète français. Il a photographié de nombreuses personnalités de Baudelaire à Rimbaud, de Hugo à Balzac en Vernes et Courbet

Baudelaire détestait la photographie « Un Dieu vengeur a exaucé les vœux de cette multitude. Daguerre fut son messie. Et alors elle se dit : “Puisque la photographie nous donne toutes les garanties désirables d’exactitude … l’art c’est la photographie”. À partir de ce moment, la société immonde se rua, comme un seul Narcisse, pour contempler sa triviale image sur le métal… »

Il avait prévu avant tout le monde la mode des selfies ….

Gustave Le Gray

Gustave Le Gray, Louis-Napoléon, Prince-President of the Republic, 1852

Louis-Napoléon, via Wikimedia Commons

Gustave Le Gray, né le 30 août 1820, mort le 29 juillet 1884 au Caire

Il réalisa le 1er portrait officiel de la république française : Louis-Napoléon, Prince-Président, 1852

Il déclara :

« J’émets le vœu que la photographie
au lieu de tomber dans le domaine de l’industrie, du commerce,
rentre dans celui de l’art. »

Photographe officiel du Second Empire; il réalisa de nombreuses marines et fit des voyages au Moyen-Orient.

Anonymes

Arles le 08 juin 2021

« Je suis accro. Je cimente et je place ma photo sous une plaque de verre, avec une feuille blanche par-dessus. Au début c’était pour rendre le truc discret le temps que [le ciment] sèche. Maintenant ça m’amuse de laisser les gens découvrir la photo. Elles finissent toujours par être ouvertes. »
Source: interview dans streetpress.com

En voir plus sur son site : https://backtothestreet.com/