Pourquoi vendre un rein pour acheter un nouvel objectif ?

 

Lorsqu’on veut acquérir un nouvel objectif pour son appareil photo numérique, on est vite rebuté par le prix. Cependant, il existe pour la plupart des appareils des bagues d’adaptation qui permettent de monter de vieux objectifs argentiques.

L’avantage, c’est le prix. On peut en trouver en ligne de 30 à quelques centaines d’euros, selon le modèle, mais aussi sur les vide-greniers. Ainsi, j’ai acheté dernièrement une sacoche pour la modique somme de 10 € et celle-ci contenait un boîtier (Praktica super TL 1000) plus trois objectifs. Je me suis empressé de monter sur mon boîtier numérique un Pentor 35 mm 2,8 et de faire quelques essais. Le résultat est assez bluffant.

Il y a quand même quelques inconvénients :
Vous devez passer en mode manuel. Tous les automatismes sont bien sûr désactivés, à vous de régler vitesse et ouverture. Il n’y a plus d’autofocus, donc mise au point manuelle, et c’est là que les choses se compliquent. La plupart des appareils photo reflex argentiques disposaient d’un viseur équipé d’un dispositif d’aide à la mise au point, comme les microprismes ou l’anneau de mise au point. Eh bien là, nada ! Tout doit se faire à l’œil et on a intérêt à en avoir un bon.

Tout ceci pour dire qu’il faut, avec ce matériel, prendre son temps et donc revenir aux bases de la photographie. Fini le mitraillage, voire le mode rafale.

Dernier point, ces vieux objectifs sont faits pour le plein format. Donc, si comme moi, vous avez un APS-C, il faut convertir la focale. Ainsi, un 35 mm deviendra un 50 mm, un 50 mm deviendra un 75 mm, et un 135 mm, un 200 mm.

Conclusion, on peut s’amuser pour trois francs six sous. Certes, vous n’aurez peut-être pas le piqué ou le confort des derniers cailloux(cependant ils valent largement les zooms vendus avec les kits), mais le résultat offre un très bon rapport qualité/prix et vous retrouverez la joie de la « slow photographie ».

18 ans

Parfois on laisse trainer les choses.
En rangeant mes appareils photos (anciens) je me suis aperçu que l’un d’entre eux contenait encore une pellicule.
Celle-ci était utilisée et donc elle est partie vers un labo photo.
Résultat, après avoir dormi pendant 18 ans dans le ventre de mon yashica, le résultat n’est pas catastrophique. Certes les couleurs sont un peu passées mais ça leur donne ce p’tit coté vintage tant recherché par certain.
J’ai pas mal de vieux appareils photo argentique qui, comme toutes collections, prennent la poussière. Je vais donc en tester régulièrement quelques-uns.
Donc à suivre ….

La pellicule a été scannée en laboratoire et je l’ai post-traitée sous Photoshop

La page qui liste les essais de mes appareils argentiques