
Le tissu docile mais agité
Caresse inlassablement le piquet
Grand geste d’appel qui demeure sourd !
Au lieu de créer une distance
Voilà qu’il ne fait plus qu’un avec le poteau
Ainsi nos corps ont succombé
Dans un accord frissonnant
Laissant nos souffles tisser
Un voile impalpable de soie
De son rêve et de mon désir