Au fil du canal

Délaissé depuis longtemps par les hommes, le ruban d’eau apprivoisé s’ennuie. On ne vogue plus sur cette avenue nonchalante. L’écluse et son logis sont délaissés. Seuls quelques arbres lui dessinent quelques chatoiements sur ce miroir où quelques vieux piquets tentent de survivre à la dégradation promise. La lenteur, la rêverie, la contemplation font partie de ce vieux monde. 

Samogneux (55) le 1 janvier 2022

Le silence de la forêt

 

Dans le silence de la forêt
Entre l’ombre et la lumière
Les souvenirs dansent
Comme les feuilles qui tombent

La saison des peines et des regrets
Est balayée par le rouge flamboyant
De l’automne du moment présent
Dans un vent de d’énergie

Contemplons la poésie de la nature