
Traînant sa vie, sombre et terne
Son cœur monotone, solitaire
Sur lui veille un lampadaire
Au crépuscule, éclat de lanterne
Il caresse le quidam noctambule
Pour dissiper la froide solitude
Délaisse un instant l’air rude
Effleure la lumière majuscule
Réverbère éloigne la fadeur
Enveloppe de ta délicate tiédeur
Ose toucher de ta douce clarté
L’oiseau de nuit sous la voie lactée