Lubitel 166B

(Article écrit le 14 octobre 2022 et republié ce jour)

Et voilà, j’avais encore oublié une pellicule. Cette fois ci c’était une portra 400 B&W dans un lubitel 166B.
L’occasion donc de parler de cet appareil.
C’est un appareil de l’époque soviétique fabriquée par Lomo (à l’origine Gomz) de 1949 à 1993. Celui que je possède est le lubitel 166B, une évolution produit à partir de 1980.

C’est un boitier moyen format (6 x 6 cm) de type TLR (bi-objectif : un pour la visée et un pour la prise de vue. Il est doté d’un objectif 75 mm ouvrant de f/4,5 à f/22.
Il est entièrement manuel et possède le minimum. Bref un appareil qui ne fera pas de miracle mais qui permettra de se faire plaisir à moindre cout.

Alors sur la pellicule, seulement 3 photos « montrables ». En effet j’ai dû faire à l’époque des essais de réglage et entre les doublons et les ratés, il ne reste que c’est trois-là.

Bon on re-testera quand même plus tard ce matériel.

Ruine de la collégiale, Montfaucon d’Argonne (55) avant 2004

Les pellicules ont été développées et scannées en laboratoire et je les ai post-traitées sous photoshop.

La page qui liste les essais de mes appareils argentiques

D’un pas habité de lassitude

Verdun (55) le 16 octobre 2022

À l’ombre des arbres, confidents des chagrins
Au bord de la douce et mélancolique rivière
Au cours lent, léger, mais fier
Dont la fraîcheur nous contraint

Les arbres, caution silencieuse
Dans une ambiance apaisante
Absorbent les émotions écrasantes
Comme une caresse délicieuse

Dans cette allée jonchée de gouttes d’or
Elle flâne d’un pas habité de lassitude
Baignant doucement dans une solitude
Et rêvassant pour longtemps encor

Ecrit le 3 novembre 2022. Réécrit le 19 novembre 2024

La licorne

Une corne au milieu de mon crane
Fait-elle de moi
Une licorne ?
Bien sur que non !
Je n’ai pas les sabots d’ivoire, les dents d’acier ou la tête couleur de pourpre,
J’ai presque le corps couleur de neige,
Mais la corne de mon front ne porte pas les bariolures de l’arc en ciel
Je retourne donc sur les bords du Gange et dans la Mésopotamie,
Y frotter mon dos contre les palmiers,
Et me rouler dans les bambous

(Avec l’aide de Gustave Flaubert – La Tentation de Saint-Antoine)

Dodue

Reims (51) le 02 décembre 2018

La barrique voulut se faire aussi grosse que le bœuf
Mal lui en prit, sur le nez, la porte se referma
Tout le monde n’est pas un foudre de guerre.
Le fluet portail voyant la futaille ventripotente
Fit un magnifique Oh ! d’étonnement.
Ainsi, le dodu tonneau put s’introduire
Et régaler les fines gueules en pleine ripailles

Reims : la grande porte circulaire
Construit en 1898 sous la direction de l’architecte rémois Ernest Kalas pour la société de champagne Jules Mumm.
Aujourd’hui lieu d’élaboration et d’exposition multiculturel