
Elle n’avait d’ami que le vent sur ses pierres
Toujours tendrement enlacée par d’antiques lierres
Dans cette solitude témoin de tant de choses,
Elle aurait préféré un couvert de roses
Dans son regard plein de doute et de tristesse.
Le lierre l’enveloppait de ses caresses
Cajoleur compagnon aux lascives persévérances
Il l’embrassait, la soutenait, sans irrévérences
Avec un certain panache
« je meurs ou je m’attache »
Ces deux cœurs à jamais sont liés
Vivront, refleuriront les jours ensoleillés
Derrière ce délicat jardin clos,
Ce matin, un amour a éclos,
Le lierre restera tendrement enlacé
Comme un souvenir vivant du cher passé.