
On se souvient : C’est moi, ce n’est pas moi ? Oran ou Mers el-Kébir ?
Je n’en sais rien, j’avais deux ans et je n’ai donc pas la mémoire de cette époque.
C’est moi parce qu’on me l’a dit.
Nous avons passé deux ans en Algérie (1961-1962)
Et ce chien ? Est-il à moi ou à des amis ?
Les photographies nous font remonter des souvenirs ou plutôt dans ce cas essaye de nous recréer des souvenirs.
L’écriture pour Annie Ernaux est une volonté obstinée de combattre l’oubli et de l’utiliser comme un « activateur de mémoire ».
La photographie est du même ordre.






















